Le premier geste du cristaliste est d’humidifier le clavier et ses doigts afin de pouvoir accrocher le verre, créer une vibration dans celui-ci .

En fonction de la qualité du geste choisi , le musicien modulera le son , travaillant :

  • l’intensité, la nuance, le timbre, la fluidité, l’attaque, …d’une façon comparable à celle du violoncelliste mettant en vibration sa corde par l’intermédiaire de l’archet.
  • D’un geste à l’autre, la phrase devient mélodique, harmonique, matière…

Insérée dans un tube de métal, la baguette de verre va alors transmettre ces vibrations dans les tiges filetées en inox qui développeront le son et sa hauteur en conservant l’expressivité et les caractéristiques du geste musical.
Horizontalement, à l’extrémité des tiges fillétés, sont placés des pièces de métal de taille et de poids variés.
Ces tiges et pièces de métal peuvent également être mises en vibration par percussion, le musiciens développera alors une recherche de timbres et de hauteur à l’aide de baguettes de bois, tissus, caoutchouc, …


De plus l’ensemble de ces timbres se développera et se transformera par le jeu de l’amplification réalisé grâce à la mobilité variable de la feuille de métal, modulée grâce à une pédale maniable avec le pied et à des étouffoirs disposés à la main.